Quand le passé refait surface (Isaak)

Même si de mon côté, en l'honneur de ma mère je faisais ce pèlerinage vers son voyage natal, je savais bien que les chances d'y croiser ma soeur étaient inexistante. Les coyotes avaient le don de survivre et s'adapter à tout et n'importe quoi. Ma soeur même sous forme canine pouvait aussi bien se trouver au Nunavut qu'en territoire du nord ouest.Car j'avais passé la dernière année au Yukon et visiblement il n'y avait aucune trace d'elle. J'avais donc décidé de passer mon chemin. Petite soeur avait toujours été très douée pour pister les gens, elle saurait me retrouver si besoin.

C'est vers midi que je trouvai la route qui menait à Fairbank. L'Alaska,le Yukon... je devais avoir fini par franchir l'état américain par mégarde. Je croyais cela plus éloigné. Néanmoins dès que je sentis le gaz des voitures et vit des routes bien entretenu je sus immédiatement que j'étais en état américain. Le Yukon étant un territoire, il appartenait aux premières nations et aussi bien le dire... c'était un retour au sources.

Bientôt je sentis une odeur que je suivi : un mélange entre du parfum et l'odeur d'un renard. Je décidai de la suivre par curiosité. Je trouvai bien rapidement la source de l'odeur. Une belle jeune femme blonde qui n'était pas sans rappeler l'adolescente qui avait croisé mon chemin le soir de la mort de ma mère. C'était néanmoins impossible de savoir si c'était réellement elle.

Je la vis bientôt sortir une cage, mais fût rassuré en voyant que c'était pour relâcher un animal en pleine nature plutôt que pour l'inverse. Les humains avaient souvent tendance à tout mélanger et à prendre tout ce qui les entourais pour acquis...

Je la suivis un moment pour m'assurer que le renard avait des instincts. Certains animaux perdaient de leur instinct une fois en captivité. J'assistais à une scène fort agréable : une humaine qui prenait soin d'un animal. On aurait presque pu l'accuser d'être une shifter de nos jours que pour avoir agis ainsi.

Bientôt je la vis se blesser et je me rapprochai. Le renard était partit et avait continué sa vie. Surement n'avait-il même pas remarqué que sa libératrice s'était gravement blessé. Je pris le temps de m'assurer qu'elle était inconsciente avant de me dé-transformer. Alors que j'étais devant la belle évanouie, je commença à me dire que si elle n'était pas Alexia, elle serait son parfait sosie. Alexia était resté gravé dans ma mémoire : Elle avait été mon seul et unique coup de foudre à vie. Bien sure j'avais su apprécié la beauté d'autres femmes au fil des ans, mais j'avais toujours été incapable de me la sortir de la tête. Alors que cette soirée avait duré des heures, à partir du moment ou ma soeur nous avais présenté, le temps avait paru se figé autour de nous. C'est pourquoi quitté Banff m'avait tant fait de mal : car je devais la quitter elle aussi.

Je m'agenouillai devant l'inconsciente et passa les mains sur son corps. Un geste que je fis avec délicatesse. Je passais pas mes mains n'importe ou, mais bel et bien là ou elle s'était blessé évidemment. Je caressai son visage après avoir posé les mains à ses jambes. Alors que son visage se dégagea, je ne pu m'empêcher de comprendre que plus son visage guérissait et plus j'avais l'impression de la retrouver.

- Serais-ce toi ? si loin de Banff ? Pourquoi ? J'avais plus pensé à voix haute qu'autre chose... Puis soudains je rigolai me souvenant de la dernière chose que je lui avais dite : Prend bien soin de tes jolies jambes c'est surement la seule chose aussi belle que ton sourire.

et oui ! il n'y avait pas de secret : j'avais toujours été le garçon si gêné qu'il en était maladroit avec les filles alors imaginé à 16 ans avec une fille sur qui il craque ! Je savais aujourd'hui que j'aurais surement dut complimenter plus sa personnalité au cour de la soirée, mais nous avions tant discuter tout les deux que n'importe qui aurait su dire qu'une chimie opérait.

Bientôt je m'écartai d'elle afin qu'elle ne pense pas à mal de moi et lorsque je la vis tranquillement reprendre conscience, je m'en retournai... j'ignorais si c'était elle ou non après tout et la dernière chose que je voulais c'était faire peur à une humaine en ces temps difficile pour les shifters.

Lorsque je l'entendis m'appeler par mon nom, mon coeur fit un saut dans ma poitrine et ma respiration se coupa quelques secondes. Quelles étaient les chance pour que elle et moi soyons réunis par le hasard. Je me retournai un sourire aux lèvres quoi que gêné pour ne pas faire changement. Je n'étais pas un animal sociable comme ma soeur. J'étais plutôt le garçon qui reste dans son coin par méfiance. Lorsque je vis Alexia qui se demandait ce qui lui était arrivé, je n'avais pas envie de lui mentir. Alexia était bien différente des autres humaines. Elle n'était pas le genre à poser trop de questions mais plutôt le genre à poser les bonnes. C'était en parti la raison pourquoi je la trouvais aussi sexy et je crois bien qu'elle n'avait pas besoin que je lui dise pour qu'elle le sache.

- Tu es tombée. Tu es tombée et tu as déboulée cette colline juste là, tu étais gravement blessé à la jambe et à la tête alors j'ai pris soin de toi. Je... je n'aime pas voir les gens bien souffrir et oui Alexia c'est bien moi. Comment se fait-il que tu te souviennes si clairement de moi ? Ça fait quoi ? 12 ans ? Dis moi... tu sais ou es Fairbanks ? Je cherche cette ville. Je n'aurais jamais cru y trouvé un visage connu aussi loin de la maison.

Je retournai vers elle, me pencha près d'elle. Je passai un doigt dans le trou de son pantalon, mais j'aurais littéralement pu y passer la main au complet.

- Garde le, lorsque les jeans troués reviendront à la mode, tu feras fureur! dis-je avec un sourire taquin. J'avais bien raison au final : je la trouvais si belle que je me doutais que ça ne pouvait être qu'Alexia. La beauté d'Alexia était surnaturelle pour moi, j'avais toujours regardé les autres femmes comme des peintures : on les admires,on les apprécis, mais c'est pas pour autant qu'on les veux dans notre vie. Alors qu'avec Alexia c'était littéralement un magnétisme. Je n'arrivais pas à regarder ailleurs lorsqu'elle était dans la pièce. J'aurais pu me perdre des heures dans ses yeux et chaque seconde à admirer ses lèvres me donnait de plus en plus envie de les goûters. Ses formes étaient maintenant celle d'une femme plus que jamais.

- Alors dit moi, que se passe t-il dans ta vie de nos jours mis à part que maintenant tu es une super héroïne des animaux aux pattes cassé ? En 12 ans il doit s'être passé bien des choses. Tu as maintenant 24 ou 25 ans non ? Tu dois avoir un enfant ?

Je réalisai que depuis qu'elle m'avait interpellé je n'arrêtais plus de parler. Je m'étais tellement ennuyé d'Alexia et j'étais si content de la retrouver que j'étais inarrêtable.

- Tu veux que je te ramène à ta voiture ? Tu dois avoir d'autres choses à faire à cette heure que de discuter avec un homme que tu as connue adolescente. Genre...allé boire un verre ou dormir ?

Je la regardais avec curiosité. Qu'es-ce qu'étais devenu sa vie,sa routine de vie ? J'avais toujours repensé à Alexia sans réalisé qu'elle aussi avait vieillit et que maintenant, elle avait une routine,un travail et tout ce genre de responsabilité qui vient avec la vie d'adulte. D'ailleurs en 12 ans elle devait bien avoir changé. J'étais déjà curieux de ré-apprendre à la connaître.

- Je suis aussi surpris que toi que le destin nous réunisses à nouveau. Peut-être es-ce un signe que nous étions fait pour nous connaître. Lorsqu'elle me parla de mes yeux je la regardai avec un air curieux/interrogatif. -Qu'es-ce qu'ils ont mes yeux ? Peu importe le nombre de chance que nous avions de nous revoir, je suis content de constater que cette chance soit devenu réalité. Lorsqu'elle m’interrogea à propos de ses blessures, je fus gêné. -Oui c'est exactement cela, je t'ai soigné. Tu me connais assez pour savoir que je ne laisserais personne dans une telle difficulté. Et puis tu n'es pas n'importe qui après tout

Je rigolai lorsqu'elle avoua être toujours aussi maladroite, puis ensuite un sourire en coin s'afficha sur mon visage. - Tu es très certainement toujours aussi maladroite, mais une chose est sure, tu n'a jamais arrêté d'embellir...si je puis me permettre d'être honnête avec toi. Il était évident que ce lien entre nous deux était toujours aussi présent : Nous nous connaissions à peine à l'époque et pourtant je lui parlais déjà sans arrière pensé, lui dévoilant tout ce que je pensais d'elle sans même craindre qu'elle ne pense en mal de moi. Je craignais un peu sa réaction car l'on peut avoir bien des mauvaises expériences en 12 ans, mais sans plus.

-J'ai suivis ton odeur, je t'ai prise pour un braconnier au début puisque tu sentais comme ce renard que tu as sauvé. Je te rassure tu n'as jamais eu à avoir peur de moi,mais je crois que tu as dis ça simplement pour me taquiner car il est évident que je ne te ferais pas quoi que ce soit.

Sa voix était comme une mélodie pour moi. On aurait une sirène et un pirate... je me noyais dans son regard et sa voix m'hypnotisait. Bien sure étant maintenant un adulte en plus d'être un shifter, je n'avais qu'une envie et c'était de lui sauté au cou. Je me retenais fortement et je savais le regard des shifter expressif alors j'espérais qu'elle n'y verrait que du feu.

-J'ai...28 ans ou 27 ? On oubli quand on ne fête plus son anniversaire... Je n'ai toujours pas d'enfants et je suis toujours célibataire. J'ai bien eu quelques rencontres,mais pour être honnête à tout les fois je gâchais tout car je n'ai jamais oublié une certaine fille qui m'a fait regretté que je ne sois pas humaine tout comme elle...ma vie se résume toujours autant à vagabonder partout à travers le Canada. Je me nourris de ce que je trouve et dors ou je peux. J'ai bien travaillé ici et là, mais je ne peux pas prétendre à un métier comme toi. Ma soeur était décidément très doué pour jouer à la cachette puisque le jour ou nous nous sommes séparés, je ne l'ai plus jamais revu...

Je me dirigeai vers la colline qu'il allait falloir remonter cette fois-ci.
- Prenons ta voiture et ramènes nous en ville s'il vous plait. Je boirai volontiers ce verre avec toi. Il est hors de question que je manque une telle opportunité.

Je me demandais déjà ou j'allais dormir cette nuit, mais je laissais cette question en suspend dans un coin de ma tête pour l'instant je ne la quittais pas des yeux et il était hors de question que je laisse cette nuit finir sans que j'ai eu la chance d'en apprendre plus sur celle qui m'avait tourmenté l'esprit toute ces années.

- On sortira par ou tu es arrivé c'est à dire en haut de cette colline et il nous suffira de retrouvé la route pour retrouvé ta voiture.

- Tes yeux aussi m'hypnotisent si je puis être honnête. Même si adolescent je me plaisais aussi à regarder tes jambes, tes yeux sont un véritable phare dans la nuit pour moi. Je me sens flatté de te voir ainsi rougir. Il fait peut-être noir mais je ne suis pas aveugle tu sais. lorsqu'elle me demanda pour ma capacité de guérison, je m'approchai d'elle doucement voyant très bien que nous allions par la suite devoir monter la colline.

- Ma soeur t'adorait, mais à l'époque nos parents tentait de nous avertir qu'il est dangereux de parler de ce genre de choses et elle écoutait pas. On nous a élevé à être méfiant des humains tout comme on élèves les humains à avoir peur des animaux. Les trois plus grand tueur de l'homme sont les hommes,les moustiques et la mouche tsé-tsé qui transmet une maladie à 80% mortel et pourtant vos films sont remplit de créature qui tue en un an moins de gens sur la planète qu'une maison peut en contenir. Tu avouera que c'est relativement étrange. Je te donnerai plus d'informations si tu le veux bien à l'avenir si jamais on se revoit, mais je crois pas que ça soit un soucis.

lorsqu'elle me dit que j’exagérais à propos de sa beauté,je compris que ça lui faisais plus que plaisir, mais qu'elle ne savait simplement pas comment réagir à ce genre de déclaration. Ensuite je l'écouta me parler de ce qu'elle avait fait du renard et mon sourire s'agrandit, j'avais bien vu qu'elle en avait prit soin. J'avais bien vue qu'elle aimait les animaux dès le premier jour. Elle était différente des autres et c'était ce qui me plaisait chez elle : Elle était simple à comprendre, quand elle avait envie de faire une chose elle ne se faisait pas prier et elle était d'une telle intelligence que ça en était sexy, mais naturellement je me gardais bien de lui dire tout ça. Elle était parfaite et elle devait bien le savoir même sans mon aide. Je fus d'ailleurs étonné qu'elle ne comprenne pas que je parlais d'elle. J'eu un léger sourire en coin et je lui dis le plus simplement du monde : un jour je te la présenterai.

Plus le temps passait et plus je nous sentais qui nous rapprochais. C'était une attirance si forte que parfois je m'approchais d'elle sans m'en rendre compte. Ne voulant pas me faire embêter sur le sujet, j'eu une idée.

- Tu préfèrerais pas qu'on...aille boire ce verre chez toi ? Je m'en irai après si c'est ce que tu veux. Je ne voudrais pas m'imposer.

Lorsqu'elle me posa la question que je redoutais, je me mordilla la lèvre alors qu'elle était dos à moi en train de grimper.

- Surement que je vais me trouver un banc de parc ou un truc du genre. Faut pas faire le difficile quand on vit la plupart du temps sous une forme animale.

Plus elle montait cette colline et plus je me rendais compte que j'avais osé m'inviter chez elle et qu'il risquait de se passer des choses entre elle et moi ce soir. Ce n'était pas que je l'espérais spécialement, mais on rougissait dès qu'on posait l'oeil l'un sur l'autre alors avec de l'alcool en jeu... je préférais ne pas imaginer de choses. Pour l'instant elle grimpait cette colline et j'avais une vue splendide sur ses jolies fesses et ça aurait été mentir que de dire que je ne profitais pas un peu de la vue.

-Si j'arrive à te charmer toi, pourquoi devrais-je changer ? Tu as toujours été la seule à qui j'ai voulu plaire. Par la suite, elle se mit à parler de ma soeur en me disant qu'elle avait besoin d'une personne à qui se confier. C'était une chose que je trouvais parfaitement compréhensible. C'était une chose que j'enviais d'ailleurs à ma soeur : cette capacité inné de faire confiance quasi-aveuglement. De mon côté, je me confiais à Alexia avec gêne malgré que je savais qu'elle était digne de confiance c'était dire combien j'étais méfiant envers les gens.

Bientôt après avoir monté cette colline qu'elle avait déballer et monter dans la voiture, nous nous retrouvions chez elle. Une maison près de la forêt, le genre de maison que je désirais. Qui me faisait souhaiter un jour m'établir quelque part. Une fois à l'intérieur, je trouvai un miroir de porte, le genre de miroir que les filles utilisent pour voir de quoi elles ont l'air. J'interpellai Alexia et lorsqu'elle vint près de moi, je la pris avec légèreté par la taille et la plaça face au miroir : Voilà...je te présente la fille que je n'ai jamais oublié. On pouvait entendre dans ta voix que tu la jalousais un peu, mais je te rassure...tu n'as rien à lui envier.Je me détacha ensuite d'elle de peur de l'intimider avec ma grandeur et ma présence près d'elle. Je visita quelques peu la maison.

- Tu vis dans un véritable palace Alexia ! C'est magnifique ici ! Je te comprend d'avoir acheté cette maison. C'est dans ce genre d'endroit que je rêverais de vivre. En plus c'est tout près de la forêt alors je pourrais littéralement allé courir toute les nuits ou les matins

Bientôt je trouvai la chambre d'ami et un sourire vint éclairé mes lèvres. Moi je rêvais de dormir dans ce lit et mon animal intérieur rêvait de sauté sur ce lit tel un gamin ou un chiot.

- Alors qu'es-ce que nous boirons ce soir ma chère hôtesse ? J'avais perdu Alexia de vu, mais je l'avais dis assez haut et fort pour qu'elle puisse m'entendre peu importe ou elle était dans la chambre.

J'étais époustouflé par la vue sur la forêt. C'était si beau qu'on aurait dit une oeuvre d'art. La vue était difficile à décrire : Ça semblait irréel et pourtant on se sentait près de la nature. Sans être dans la forêt, la vue de la cour arrière donnait pourtant l'impression qu'on était au beau milieu des bois. Sans savoir ou était Alexia je laissa simplement échapper : C'est aussi beau qu'Alexia ici. bientôt je rougis rien qu'à l'idée que je venais réellement de dire ça à voix haute. Le trajet avait été court alors je saurais situé cette maison à partir de n'importe ou maintenant.

- Tu sais Alexia...c'est ici que ma mère a vécu toute son enfance. Enfin pas dans cette maison en particulier, mais à Fairbanks ! C'est pour lui rendre hommage que je suis venu ici. Ça sera bientôt l’anniversaire de sa mort.Tu l'a déjà rencontré ? Enfin je veux dire...ma soeur te l'a peut-être déjà présenté ? C'était une femme exceptionnelle tout comme toi, elle t'aurait adoré c'est sure. Dis moi tout ! De ton côté...pourquoi tu ne t'es pas mariée ? Je sais que c'est jeune 24 ans mais tu dois avoir fréquenté quelques humains au fil des ans c'est sur...

Je rougis lorsqu'elle m'avoua que nos sentiments avaient été partagé ce jour là. J'avais bien eu le sentiment que le courant passait entres-nous, mais je n'avais pas réalisé à quel point. J'avais beau avoir grandit avec des femmes. La seule chose que j'en avais tiré était une grande admiration et un grand respect pour elles. Je n'étais pas devenu le genre de garçon qui connait que trop bien les femmes. J'avais passé ma vie en solitaire errant ici et là côtoyant parfait les humains sans qu'ils ne le sache. Les Coyotes étaient surnommé les "fantômes urbains" et ce n'était pas sans raison.

- Tu étais jeune certes, mais moi aussi et je sais pas si c'était toi qui était mature pour ton âge ou moi qui était immature, mais cette soirée là, Nous semblions presque en symbiose. Nous avons passer la soirée à parler et elle m'a parut que quelques secondes à partir du moment ou ma soeur nous a présenté. Si ça n'aurait pas été des extrémistes, je crois même que je t'aurais demandé à sortir dès le lendemain. Je nous regardais dans le miroir. J'étais visiblement plus grande qu'elle vue que j'étais très grand, mais malgré tout mes bras entouraient fortement sa taille et mes mains étaient délicatement posé sur elle. Une personne sans sens de l'observation aurait pu prétendre que j'étais possessif à son égard comme si elle était ma chose, mais une personne observatrice aurait tout de suite remarqué la délicatesse avec laquelle je la touchais ainsi que la gêne. Comme si son corps était un temple et la femme qui s'y trouvait était ma déesse. Elle était un trésor pour moi. Certes je n'avais aucune certitude qu'elle voudrait encore de moi quelques années plus tard, mais j'avais l'impression malgré tout qu'elle était mon âme soeur et bien que le terme soit utilisé à tord et à travers, il n'avait pas la même signification chez les shifters. Chose certaine : Alexia n'était et ne serait jamais une femme comme les autres dans mon regard qu'elle se plaisait tant à voir.

Lorsqu'elle me dit de me mettre à l'aise, je m'executa. Me mettant sur une chaise. Lorsqu'elle revint, ce fût plus belle que jamais. J'ignorais si elle avait fait cela pour me plaire ou non, mais dans les deux cas, j'avais surement des étoiles dans les yeux rien qu'à la regarder.

Lorsqu'elle me confirma avoir rencontré ma mère et qu'elle se mit à parler d'elle, j'écoutai. J'étais triste pour elle. Je pouvais comprendre qu'elle n'aie pas trouvé l'amour, mais je n'osais pas imaginé la vie qu'elle avait vécu après moi et ma soeur. Lorsqu'elle se mit à fuir mon regard, je me changea en coyote et vint me coller à elle. Je ne souhaitais qu'une chose : apaiser sa douleur. Elle avait beau avoir quitté la pièce peu de temps après m'avoir parlé de sa douleur, je l'avais évidemment suivit, passant le long de ses jambes et entres celles-ci. On aurait pu comparer cela à un chien qui prend soin de sa maitresse.

Je repris forme humaine devant elle pour ensuite la prendre dans mes bras. Je n'avais pas le don de guérir la douleur émotionnelle mais j'aurais certains souhaité l'avoir à cet instant. Je lui chuchota à l'oreille :
- Alexia... tu es si belle que j'en perd mes mots. Alors quand tu souffres et bah... je trouve pas les mots pour t'aider, mais j'aimerais pouvoir te guérir cette douleur comme j'ai guéris tes plaies alors aide moi et dit moi ce que je peux faire pour toi. l'alcool n'était plus le sujet du jour et je pré-sentais que pour nous la nuit n'allait pas être longue.