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A MATTER OF LIFE OR DEATH

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Sam 5 Jan - 21:01


Melina Clarke
Melina Clarke

wild wolf

INRP
ÂGE : 30 ans.
EMPLOI/ETUDES : employée au refuge -
SITUATION PERSONNELLE : Célibataire.
TON PSEUDO : shadows.
AVATAR : Alicia Vikander.
TA DISPONIBILITE RP : 2/3
LES CREDITS : jenesaispas. avatar ; GIFER. gif
TU ES ARRIVE(E)... : 15/11/2017
MESSAGES : 1169
TA SCHIZOPHRENIE : Je suis saine d'esprit pour l'heure.
JOURNAL INTIME :
HRP

https://unbroken-rpg.forumactif.com/t902-melina-clarke-the-wild- https://wos-rpg.forumactif.com/t907-melina-clarke-shifters-the-wild-wolf
a matter of life or death

avec @iseult lemay


Elle n’aimait pas tellement s’éloigner du Refuge lorsque la nuit tombait - surtout depuis les récents événements. Elle n’aimait pas se retrouver dans un lieu assez isolé et peu diversifié par rapport à son quartier. Mais elle n’était pas femme à se laisser guider par la peur. Si elle était ici ce soir, c’était uniquement pour accompagner l’un de ses compagnons de route - solitaire et prêt ) retrouver ses marques dans le monde réel - à son nouveau travail. Elle avait été elle-même aussi perdue et aussi à fleur de peau quelques années plus tôt, lorsqu’elle avait débarqué en ville. Elle avait été accueillie les bras ouverts par Miranda, qui avait fait preuve de patience avec la jeune corbeau, qui lui avait permis non seulement de trouver un foyer au sein du Refuge, mais lui avait également permis de se reconstruire, sans rien exiger en retour. Cette main tendue, elle avait choisi de la tendre à tous ces solitaires abandonnées et incompris. Cette oreille attentive, elle avait choisi de l’offrir à tous ces solitaires rejetés et craints. Ce sourire bienveillant, elle avait choisi de le donner à tous ceux et toutes celles que la vie n’avait pas épargnés. « Cesse de me regarder comme si j’allais m’envoler, Rick, et sers-moi plutôt une vodka, hum ? » qu’elle finit par briser le silence qui s’est installé entre son protégé et elle depuis qu’ils ont franchi la porte du pub. Qu’on puisse lui offrir une chance de travailler, d’avoir une paie, de faire partie du personnel - travailler avec des humains et des shifters - le dépassait totalement. Il n’était pas certain d’être à sa place, elle le percevait bien, mais le fait que Melina l’ait accompagné et l’ai encouragé depuis qu’ils se connaissaient offrait une excellente poussée d’adrénaline. Il refusait catégoriquement de la décevoir, aussi lui rendit-il son sourire avant de rejoindre le patron, de lui serrer la main et de se mettre au travail. « Je croyais que tu n’arriverais jamais, » qu’elle entend susurrer près de son oreille. Elle ne sursaute pas, mais elle se crispe. Une voix inconnue, une odeur inconnue. Qui osait entrer dans son espace personnel sans y avoir été invité ? « Tu es bien trop près, » qu’elle rétorque d’une voix dangereusement calme. « Pour ton propre bien, je te suggérerais de reculer de plusieurs pas, » qu’elle enchaîne mais qu’il se contente de rire. « Relax, ma belle. Je ne vais pas te manger, quoique... tu es ce qu’il y a eu de plus appétissant depuis des jours, toi... » EURK, qu’elle lève les yeux au ciel, exaspérée et écœurée. Vraiment, comment était-ce possible que ces imbéciles s’imaginent que leurs approches ridicules puissent fonctionner ? Un regard sombre et il recule enfin, les mains en l’air. « Faut pas le prendre comme ça, ma belle, » qu’il ose lui dire par-dessus le marché. Mais elle ne répond pas, ne lui offrant pas l’occasion de surenchérir et de persister dans sa drague vaseuse.

Elle n’était pas une sainte-nitouche, au contraire elle appréciait fortement la compagnie d’un homme - encore fallait-il qu’il en vaille la peine. Elle préférait tout simplement ne jamais perdre son temps. Beaucoup de ses amies, et amis, se contentaient de vivre le moment présent comme il venait, sans chercher à tisser des liens quelconques, et même si elle avait tenté elle-même d’en faire autant, elle avait vite compris qu’il lui était impossible d’apprécier la compagnie d’une personne sans la possibilité d’apprendre à la connaître un minimum. Et puisque Melina était difficile à approcher, qu’il était compliqué de fissurer sa carapace, et qu’il était utopique de penser qu’elle se livrerait facilement, elle était bien souvent - trop souvent - seule.

La soirée battait son plein dans le pub lorsqu’elle décida de quitter les lieux, avec l’assurance que Rick rentrerait au petit matin, raccompagné par l’un de ses collègues. La musique était chaleureuse, tout comme l’ambiance, et elle était sereine quant au premier soir de travail du jeune homme. Pour ce qui était de Melina, elle avait bien hâte de rentrer, se coucher et... Un bruit suspect se fit entendre derrière elle, tandis qu’elle s’avançait d’un pas léger vers sa voiture. Elle se crispa, comme plus tôt, et tous ses sens furent en alerte, sur le qui-vive. Elle les sentit, avant de les entendre. Lentement, elle se retourna. Ils étaient deux. Ils étaient grands. Ils étaient sûrs d’eux. Ils étaient imposants. Et ils souriaient. L’un portait une batte de base-ball dans la main. L’autre tenait un téléphone, qu’il n’utilisait pas encore. « Tu sais que c’est pas convenable pour une jeune femme aussi jolie que toi de sortir toute seule, » que l’un lui lance. La voix rocailleuse d’avoir trop fumé, elle perçut la perversité dans ses paroles. « On ne sait pas sur qui on peut tomber, » qu’il enchaîne tandis que son acolyte ricane, hilare. Elle comprit assez rapidement quel était leur petit plan. L’attaquer, avec cette batte de base-ball, et filmer la scène. « Sur deux idiots qui s’imaginent plus forts et plus intelligents, mais qui devraient réfléchir à deux fois avant d’utiliser leur joujou ? » qu’elle rétorque, sarcastique à souhait. Le sarcasme était le quotidien de Melina. Elle aimait en user autant qu’elle avait besoin de respirer. Il lui permettait de garder secret ce qu’elle souhaitait garder secret. Il lui permettait de tenir à distance qui elle voulait garder à distance. Il lui permettait de ne jamais se dévoiler. Il lui permettait de camoufler sa peur. Car même si elle était un corbeau aux griffes acérés et redoutables, elle n’en était pas moins une femme face à deux hommes armés et décidés à l’attaquer. Cela dit, ils avaient commis une erreur. Une erreur de taille. Celle de la sous-estimer. Certains extrémistes pensaient à droguer leurs victimes, d’autres s’imaginaient suffisamment redoutables pour ne pas en avoir recours. Sans doute avaient-ils pensé qu’ils ne risquaient rien avec une femme sans défense.

Ses griffes étaient déjà sorties et aiguisées comme des lames lorsque le porteur de la batte se lança sur elle. Elle évita de justesse la batte, avant de fermer ses doigts autour de la gorge de son agresseur - le plus idiot qu’elle ait jamais rencontré. « J’imagine que t’en prends un coup dans ta virilité, » qu’elle lui dit avant de serrer plus fort, ses griffes pénétrant la chair et faisant couler le sang. « Combien d’autres shifters ont-ils croisé ta route ? » qu’elle demande sans vraiment attendre de réponse, se laissant emporter par la colère et la haine de ses semblables qui ont pu souffrir, voire mourir à cause de ces enfoirés. « Lâche-le ! Lâche...le ou... je te jure que je poste cette vidéo où tout le monde pourra voir ce que tu es, ce que vous êtes tous ! » que son acolyte la menace, téléphone allumé, caméra en marche. Oh, quelle plaie. Elle relâche sa prise. Et se relève lentement, réajustant sa tenue un minimum. « On sait toi et moi que tu posteras cette vidéo, quoiqu’il arrive, » qu’elle lui sourit, sans chaleur et sans compassion. Elle n’en aurait jamais pour ces hommes qui se prétendent au-dessus des lois, qui se prétendent Dieu. « Tu vas crever, » qu’il la menace avec toute la haine dont il est capable, sortant un flingue qu’elle n’avait pas vraiment anticipé. Elle ne se laisse pas le temps d’avoir peur cependant, et le rejoint en trois pas seulement avant qu’il ne charge et ne tire. Elle attrape le poignet, le tord, le brise. Et le coup de griffe fatal, qui perce et qui fait gicler le sang. Égorgé. Elle n’éprouve absolument aucune peine et aucune pitié en regardant son agresseur se vider de son sang. « Salope... » qu’elle entend le porteur de la batte l’insulter. Il s’était relevé, la main autour de son cou, l’autre faisant tourner son arme dans l’espoir - en vain - de s’en servir. « C’est l’hôpital qui se fout de la charité, non ? » qu’elle prend le temps de lui dire avant de laisser place à son corbeau. La transformation ne lui prend qu’une demi-seconde, ne laissant pas le temps à son ennemi de l’atteindre. Le corbeau est létal. Le corbeau est féroce. Le corbeau a soif de vengeance. Le corbeau a besoin de faire couler le sang de celui, de ceux qui ont osé s’en prendre à lui, à elle. Il lacère. Il perce. Il arrache. Il attaque, sans fatigue, sans hésitation, sans cesse. Les cris de sa victime ne le freinent pas, au contraire, alimentant ce désir de faire justice soi-même. Ce n’est que lorsque le silence s’impose de nouveau que l’animal se pose sur le toit de sa voiture. Et ce n’est que lorsqu’il a retrouvé son calme intérieur qu’il laisse son humaine reprendre place. « Tu parles d’un merdier, » qu’elle murmure, le corps légèrement empreint du sang de ses ennemis. Elle ouvre la portière de sa voiture, y attrape et ouvre un sac, se rhabille de nouveaux vêtements et observe le carnage qui l’entoure. Elle soupire et prend son téléphone, compose un numéro et attend patiemment. « C’est Melina, » qu’elle se présente simplement. « J’ai besoin d’un nettoyeur au Wolf, » qu’elle explique peu, mais clairement. Après tout, elle n’a pas besoin d’en dire plus. On ne contactait le Mouvement que pour se débarrasser des ennemis - des extrémistes donc - et des corps que l’on laissait derrière soi. Elle n’avait plus qu’à attendre le nettoyeur de ce soir - celui ou celle qui éviterait à Melina de se retrouver en maison de redressement.





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