shifters-rpg
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INSPIRÉ DE LA SAGA DE SUZANNE WRIGHT
 
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RP COMMUN

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Sam 24 Nov - 21:29


unbroken
unbroken

the master

INRP
ÂGE : Eternel
EMPLOI/ETUDES : Je vous surveille étroitement.
SITUATION PERSONNELLE : Intouchable.
TON PSEUDO : Maître Suprême.
AVATAR : Sans visage.
LES CREDITS : eden memories.
TU ES ARRIVE(E)... : 11/11/2017
MESSAGES : 403
HRP

https://unbroken-rpg.forumactif.com/
panique au centre commercial

quand la réalité nous rattrape


Une semaine à peine s’est écoulée depuis « l’évènement ». Une semaine de murmures. Une semaine de regards curieux, de regards soupçonneux, de regards suspicieux. Une semaine de doutes. Une semaine de craintes. Une semaine de tension, de colère, de peur intensifiée. Après des années d’une paix bancale et fragile, les choses semblent être en train de changer - et pas pour le mieux. Pendant des années, les métamorphes et les humains ont vécu séparément. Pendant des années, ils ne se sont pas compris. Pendant des années, ils se sont battus. Et pendant des années, humains et métamorphes ont travaillé à trouver un terrain d’entente, à instaurer une paix entre leurs deux mondes très différents. Cette trêve, qui semblait pourtant si solide et forte, apparaît comme fragile et instable.

Depuis la mort de trois hommes des griffes d’un métamorphe, les rumeurs vont bons trains et les extrémistes en profitent pour plaider leurs causes, pour exploiter les peurs de ceux et celles qui ne savent plus quoi penser. Peu importe que ce métamorphe ait été agressé et n’ait agi qu’en légitime défense, l’acte de barbarie est perçue comme ignoble et inacceptable.

Aujourd’hui, ce sont les premiers marchés de Noël qui s’animent dans les rues de Fairbanks, et particulièrement dans le grand centre commercial où chacun fait ses petites emplettes pour les fêtes de fin d’année - ou pour profiter des lumières, des décorations (parce qu’on a tous une âme d’enfant  cligne ). Mais très vite, les choses dégénèrent - un mot de plus, un mot de moins, un geste de trop, un geste de moins, il n’en faut pas beaucoup pour mettre du feu aux poudres et c’est bientôt l’anarchie dans le centre.



les petites règles


En fait, il n'y a pas de règles  panda  Nous avons choisi de créer ce petit rp commun pour vous permettre à tous de rps ensemble - de créer de beaux liens, de vous entraider ou de vous entretuer (ça c'est à votre guise  crazy ) et puis toujours pour avancer dans ce monde délicat et surprenant  HI
Bref, le but ici c'est de s'amuser - et de péter un boulon faut bien l'admettre - donc lâchez-vous !
Les hommes (policiers ou pas) sont armés et n'ont pas l'intention de se laisser faire - et les métamorphes sont libres de réagir comme ils le veulent (pacifiquement, agressivement, choisissez votre arme !) il va y avoir du grabuge - et si vous avez suivi les informations ces jours-ci, le grabuge va être facile à imaginer  moustachu
Pas d'ordre de passage, on suit le mouvement *-*
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à mpotter @Melina Clarke ou @Andrew Carter  cute


ADASTRA pour world of shifters


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Dim 25 Nov - 12:34


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Panic at the mall
constance ft. the world



Deux sacs de courses entre les mains, tu t’es autorisé à prendre un peu de temps aujourd’hui pour voir les décorations et pour faire le tour des rayons que tu ne visites jamais. Habituellement, tu as ton plan de route bien écrit sur un petit morceau de papier: d’abord le lait, puis le rayon frais, les biscuits et enfin les fruits et légumes pour que ces derniers se retrouvent au dessus de tes sacs afin de ne pas les taler. Tu suis toujours scrupuleusement ce plan là, par routine, pas pour ne pas dépenser plus? Non, mais pour ne pas te perdre, parce que tu es plutôt doué pour ça, même au magasin. Ton sac de gauche, celui qui contient le lait est un peu lourd mais tu as décidé de ne pas t’en préoccuper plus que cela quand tu as quitté la caisse, en direction des stands de Noël dressés pour l’occasion, remplis de décorations et autre petites babioles que tu apprécies plus pour leur aspect que pour la fête qu’elles représentent. Tu ne te presses pas aujourd’hui parce que te presser chez toi signifie presque toujours faire une erreur, se perdre, ou pire, paniquer, alors tu as décidé de prendre le temps. Tu n’es pas attendu à la minute au ranch, tant que tu es là dans la soirée pour faire les box, rentrer et nourrir les chevaux, c’est bon.

Tu n’es pas le genre à vraiment suivre les nouvelles au contraire, tu as plutôt tendance à les fuir. Tu es au courant des derniers évènements parce que Abel t’en a parlé et qu’il t’a demandé de faire attention à toi: tu lui as répondu qu’il n’y avait pas de problème et que tu faisais toujours attention. C’est vrai. Tu es discret, effacé même, pas le genre à te mêler de ce qui ne te regarde pas, et pas non plus le genre à chercher les ennuis. Là, d’un premier regard, tu es plus celui à qui on fait les poches que celui qui représente une menace pour autrui.

Difficile d’imaginer que l’on puisse te penser nuisible et pourtant tu as tout pour l’être n’est-ce pas? Petit renard roux, chassés par milliers, par millions dans ton pays de naissance et dans le monde entier pour une réputation de nuisibles qu’ils ne méritent pas. Tueraient-ils les poules s’ils n’étaient pas chassés de leurs territoires par les hommes qui tuent leurs proies à grands renforts de mort-au-rats? Tu n’es pas un nuisible mais ici dans ce centre commercial, on te voit comme on voit tous les renards du monde: des bouffeurs de poules sournois. Tu marches la tête basse comme à ton habitude, ton regard doré posé sur les étalages, tu as posé à tes côtés ton sac le plus lourd et tu tiens entre tes doigts une jolies petite décoration de sapin représentant un cerf en verre incrusté de petite paillettes argentées. Un tout léger sourire se glisse sur ton visage alors que tu te décides à le récupérer. Tu n’y penses pas à ce moment, que dans ton dos l’on aurait pu te regarder comme un monstre dangereux, un nuisible à éradiquer. Tu as pourtant toujours cette impression d’habitude, dès que tu marches dans la foule, dès que tu as la sensation que tous les regards sont posés sur toi. Pendant les quelques minutes qu’il te faut pour compter laborieusement ta monnaie pourtant, tu oublies ça, et ça te fait du bien, au moins un peu, de te sentir presque normal.

La réalité te rattrape rapidement, trop rapidement. Alors que tu offres à la vendeuse ta dernière pièce avec un petit « Et voilà! » fier et glorieux d’y être parvenu seul -tu t’es bien amélioré récemment- ton oreille perçoit un grabuge inhabituel dans le lointain. Tu ignores ce qu’il se passe, mais tes sens tout à coup se déploient, l’état d’alerte sonne dans ta caboche quand tu reprends et échappes le petit paquet que te tend la vendeuse. Ce dernier heureusement finit sa course sur l’étalage, pas de casse, tu souffles. C’est avec la plus grand précaution que tu glisses le paquet entre les légumes afin qu’il ne risque pas de bouger. Tu salues la dame avec politesse avant de récupérer tes sacs, le regard à la recherche de ce qu’il se passe. Tu perçois l’agitation, une agitation qui avec le monde présent dans le centre commercial, est difficile à cacher. Ton cœur palpite dans ta poitrine avec cette espèce de peur que tu ne connais que trop bien. Elle était là lorsque tu es parti de chez tes parents, elle était là aussi lors de l’incendie, et elle était là chaque fois qu’un ennui t’a rattrapé. Une sorte d’instinct de survie en sourdine que tu ne sais guère maîtriser.

Ton regard se pose sur des hommes, inconnus, ils n’ont pas l’air commodes et tu as l’impression que l’un d’eux te regarde, comme s’il te sondait, comme s’il savait ce que tu es. Tu sens la panique monter et si tu essaie de la réfréner, c’est peine perdue. Tu fais demi-tour espérant éviter un éventuel mouvement de foule. Tu ignores ça qui a déclenché ce tumulte mais tu espères encore pouvoir t’en aller avant que les choses ne dégénèrent… C’est sans compter sur ta maladresse, encore plus violente lorsque tu paniques et que tu oublies de réfléchir à tes gestes. Tu sauves encore une fois le petit cerf en verre in-extremis quand tu trébuches et échappes sacs et affaires qui s’étalent par terre dans la plus grande indifférence générale. Tu te redresses pris d’une panique maladroite, tentes de faire fi du brouhaha général, de cette impression que tous te regardent, te jugent,  te voient tel que tu es et te veulent du mal. Tes gestes sont maladroits quand tu t’empresses de commencer à ramasser tes affaires pour tout ranger dans tes sacs. Ton ordre habituel est complètement mis à mal, tes affaires sans dessus dessous ta routine explosé sur le carrelage froid de cette galerie commerciale. Et ça ne fait que commencer.
made by black arrow


Code couleurs : #993300


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Lun 26 Nov - 11:06


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INRP
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[b]Panic at the Mall/b] ★ 24 Novembre 2018
( ♫ The Crown Main theme & Duck Shoot ♫ )


Tu serres les dents en te redressant, portant une main à tes côtes dans une grimace de douleur... D'aucun rirait en te disant que tu était trop vieux pour tout ça, mais toi, tu ne peux t'empêcher de jeter un regard dans la glace pour t'assurer que les blessures sont toujours en bonne forme... Ton corps est encore parsemé des contusions liées au combat avec le puma et si les plus petits bleus commencent lentement à s'estomper, les plaies elles sont encore bien présentent.
Une fois ta douche prise non sans grognements, tu jettes les reliquats de pansement afin de les changer, plaquant au maximum ce dernier contre ta peau pour être certain que personne ne les remarquera sous le pull bien trop grand que tu t'entêtes à porter à longueur de journée.
Le Refuge est calme au matin malgré ses habitants et tu prends plaisir à aller manger un copieux petit déjeuner parmi les réfugiés et quoique tu n'as jamais été un grand bavard, tu acceptes de répondre aux sourire ou aux signes de certains d'un signe de tête. Difficile de se dire que tu es ici chez toi et pourtant c'est bel et bien le cas.

À ton retour à l'étage tu ne peux t'empêcher de fermer à clef. Souffler. Qui eut cru que des blessures pouvaient être à ce point handicapantes? Tu aurais du aller à l'hôpital mais cela aurait été te mettre en péril et mettre toute votre communauté sur un terrain très glissant... Les journaux vous voyaient, comme la presse publique, d'un mauvais oeil et il aurait été inconscient de te mettre dans une situation tel qu'un allé à l'hôpital pour attaque d'un puma... Il ne manquerait plus qu'on connaisse ton alter égo pour déclencher une émeute. L'Alaska n'est pas faite pour accueillir de lion...
Pourtant tu ne peux vivre enfermer pour l'éternité, le lion deviendrait fou à tourner en rond comme les animaux de cirque. Il est ton côté sauvage, il est ta propre survie. C'est grâce à cet instinct que tu vis depuis ces derniers mois, un trou béant dans la poitrine sans que personne ne le remarque. Tu es quelqu'un de discret aussi met-on ton silence sur le dos de ton caractère. On te dit effacé mais en réalité tu es simplement détruit, consumé de l'intérieur.
Tu regardes avec dépit le manteau acheté à peine un mois auparavant, lors de ton arrivée en ville... Trois trous béants ouvrent l'épaule gauche et tu ne peux clairement pas passer au milieu du refuge avec cela sans qu'on te pose de question... Alors tu enfiles ton pull avec pour objectif premier, aujourd'hui, de trouver quelque chose à mettre sur ton dos en ville. Tu auras froid, mais tu survivras.

Mais quel inconscient... Ok, froid était peut-être sous estimer le climat de Fairbanks, tes mains étaient glacées malgré une paire de gant et tout ton être gelait sur place au moindre arrêt. Pourtant tu n'étais plus très loin des magasins alors tu hâtais le pas avec que le roi ne se décide à prendre les devants ; On est toujours plus rapide à quatre pattes. Moins discret aussi. Tu roules des yeux en lui intimant de se tenir, la foule se fait de plus en plus nombreuse à mesure que tu approches de la galerie et en y entrant tu es surpris par le monde mais aussi par les décorations et autres installations...
Vous connaissiez Noël en Egypte, quoique la fête ne soit pas musulmane et que la plus grande partie du pays ne la fête pas vraiment, les coutumes tendaient à changer et Décembre à devenir un peu plus festive... Mais vous n'aviez pas ces marchés de Noël, vous n'aviez pas ces dizaines d'échoppes où pendent guirlandes, santons et décorations brillantes attirant l'oeil et le coeur... Et là où tu ne venais que pour un manteau tu te prends à t'égarer entre les chalets de bois, tes yeux se posant d'un stand à l'autre comme un enfant en admiration...
Là tu acceptes de dépenser quelques sous pour acheter quelque chose de chaud à manger. Le lion en toi réclame et tu dois sustenter la créature plus que toi même, tu es maigre et sec, lui pèse presque deux cent kilos, autant dire qu'au Refuge on doit parfois te regarder en coin à se demander comment un petit gars comme toi peut ingérer d'aussi grandes quantités de nourriture sans prendre un gramme...

Et tu déambules, trouvant éventuellement ton bonheur pour un manteau u détour d'une boutique, quelque chose de sobre, noir et tout de même bien taillé. Tu es un grand enfant, attiré par les lumières, fasciné par ce que les gens sont capables d'inventer pour fêter une journée par an.
Contrairement à d'autres tu ne te laisses pas tenter, tu n'en as pas les moyens, l'achat du piano ayant été le plus gros budget du mois et d'une partie de tes économies. Ne fêtant pas Noël pour toi même, tu préfères admirer les autres le faire...

Et pourtant ce moment de bonheur, rêve éveillé au milieu des lumières est bien vite annihiler par un cri, puis deux. Tes sens s'éveillent et la panique monte peu à peu. Depuis l'attaque de Seth tu es sur tes gardes, convaincu que des attaques peuvent se déclencher aux quatre coins de la ville. TU n'as encore rien vu que des yeux, originellement d'un bleu intense, virent au jaune profond du fauve, sens éveillés, prêt à sortir les griffes. Instinctivement tu remets ta capuche comme si une caméra risquait de te prendre en flagrant délit d'existence.
Et si tu aurais aimé prendre tes jambes à ton cou tu t'aperçois que les gens vont dans tout les sens, tu n'as pas de repère et tu ne sais pas vraiment où il faut aller pour fuir l'agitation.
Par chance, il semble que ton aura suffise à te laisser un périmètre de sécurité dès lors que ton regard vient à croiser celui d'un humain. Tu remontes le flots de paniqués avant que ton regard ne se pose sur un jeune homme vraisemblablement en mauvaise posture... Tu fronces les sourcils avant de le reconnaître, ce corps courbé qui cherche à se faire plus petit qu'il ne l'est et aussitôt tu vas en sa direction, saisissant un lettre de lait et un sac encore au sol. « Je vais t'aider... » Constance, tu l'as croisé une ou deux fois déjà alors que tu allais donner cours à l'humain tenant la ferme pour laquelle il travaille -quoique l'homme n'ait pas besoin d'un professeur- ; Tu sais ce qu'il est, il est comme toi... Peut-être aussi brisé que toi, d'ailleurs.
« Pressons... J'ai peur que nous n'ayons des ennuis... »

Les ennuis, ce devrait être le cadet de vos soucis, ici, c'est votre sécurité qui est en jeu et tu es déjà bardé de bien trop de blessures... La prochaine fois, tu joueras ta vie.


(c) noctae


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Mer 28 Nov - 21:56


Melina Clarke
Melina Clarke

wild wolf

INRP
ÂGE : 30 ans.
EMPLOI/ETUDES : employée au refuge -
SITUATION PERSONNELLE : Célibataire.
TON PSEUDO : shadows.
AVATAR : Alicia Vikander.
TA DISPONIBILITE RP : 2/3
LES CREDITS : jenesaispas. avatar ; GIFER. gif
TU ES ARRIVE(E)... : 15/11/2017
MESSAGES : 1169
TA SCHIZOPHRENIE : Je suis saine d'esprit pour l'heure.
JOURNAL INTIME :
HRP

https://unbroken-rpg.forumactif.com/t902-melina-clarke-the-wild- https://wos-rpg.forumactif.com/t907-melina-clarke-shifters-the-wild-wolf
panique au centre commercial

quand la réalité nous rattrape



Si elle aimait les fêtes de fin d’année - les couleurs, les lumières, la musique, les bons repas au Refuge, ces soirées interminables où tout semble merveilleux, les soucis oubliés et le passé derrière nous pendant un temps - elle détestait royalement l’étape qui consistait d’aller acheter les cadeaux. Pas Reine du shopping pour un sou, venir gambader dans les centres commerciaux était souvent un supplice - elle se contentait généralement de commander ses petits articles coups de coeur sur Internet et cela lui convenait très bien. Malheureusement pour elle, chaque année elle se promettait de s’y prendre tôt et pouvoir commander sur sa machine adorée, mais chaque année elle ne tenait pas ses objectifs et se voyait obliger de courir pour trouver les cadeaux parfaits. Le seule avantage qu’elle parvenait à reconnaître dans son malheur, était qu’elle n’avait pas besoin de se creuser les méninges pour avoir des idées puisque chaque année de nouveaux résidents vivaient au Refuge. Elle pouvait donc, sans trop de remord ni de honte, rester fidèle à ses idées originaires.

L’air grognon à son habitude, là voilà qui déambule de magasins en magasins, se retrouvant rapidement les mains chargées comme jamais. Cela faisait une heure qu’elle baignait dans une foule incroyable et qu’elle grommelait dans son écharpe tant cela faisait grimper son impatience, et elle désespérait de ne pas pouvoir terminer dans la seconde. Mais au Refuge, ils étaient nombreux - des familles, des parents, des frères, des soeurs, des fils, des filles, des enfants, des adultes, des aînés. Et bien qu’elle aurait tout donné pour ne pas être là aujourd’hui, bien qu’elle aurait adoré pouvoir se mettre au chaud dans son lit, avec un plaid et un chocolat chaud à mater des séries sur Netflix ou à lire un bon roman, il lui paraissait improbable et impardonnable de rentrer sans avoir un cadeau spécifique pour chacun.

Dans sa hâte et son impatience, elle n’avait véritablement fait attention à personne, ou avait-elle fait attention à tout le monde sans s’en rendre compte. Elle n’avait pas remarqué les regards noirs, elle n’avait pas remarqué les coups d’oeil furieux, elle n’avait pas fait attention aux murmures. Elle n’avait pas fait attention aux altercations. Lorsque les cris débutèrent, elle ne sut donc pas qui, quand, comment, pourquoi. Qui criait ? A quel moment la lutte avait-elle débuté ? Comment avait-elle débuté ? Pourquoi avait-elle débuté ? Comment était-il possible de penser, une minute avant, au prochain achat, et se retrouver la minute d’après à se demander sur quelle planète on se trouvait ? « C’est quoi ce bordel ? » qu’elle demande plus pour elle-même que pour ceux et celles qui l’entourent. Certains se collent aux murs, incapables de ne pas regarder les premiers coups. D’autres se mettent à courir, terrifiés de se retrouver au milieu d’un combat qui n’est pas le leur. « Vite, cours Logan, il ne faut pas rester ici ! On ne sait pas ce qui se passer, » qu’elle entend. « Partez, partez, il faut s’éloigner d’eux ! » qu’elle entendait encore. « Sales monstres ! » « Anomalies de la nature ! » « Vous êtes une abomination qu’il faut anéantir, » qu’elle entendait crier à tout va. Un déferlement de haine et de terribles insultes qu’elle n’avait plus entendus depuis des années. Elle finit par réaliser qu’elle se tient au milieu, les mains toujours encombrées, emmitouflée dans ses affaires d’hiver rude, à être spectatrice de ce chaos qui s’installe. Et qu’il lui faut réagir.

Comment réagir face à cela ? Devait-elle fuir ? Devait-elle aller se mettre à l’abri ? Devait-elle penser qu’à elle ? Ou devait-elle calmer la situation ? Tenter d’apaiser les esprits ? Aider ceux qui semblaient avoir besoin d’aide ? La vérité était que, dans un chaos qu’on n’a plus l’habitude de connaître, l’instinct de survie prend souvent le dessus. Aussi sent-elle son coeur battre la chamade. Aussi sent-elle la panique envahir chaque fibres de son corps. Les souvenirs qui la hantent habituellement la nuit s’imposent dans sa tête, et elle respire plus vite, les membres engourdis, pétrifiée. C’est la vue de personnes connues qui la réveille et la secoue.

Salih, qu’elle reconnaît au loin. S’il a l’air «mal en point», il semblait être penché pour porter secours à une personne qu’elle ne perçoit pas encore. Ne lâchant rien malgré la panique générale, les gens qui se rentrent dedans et qui hurlent, elle court tant bien que mal dans leur direction. Le besoin de sentir la présence d’âmes comme la sienne est vital à cet instant. Ne pas se sentir seule. Ne pas être seule. « Bordel de merde, mais qu’est-ce qui se passe ?! » qu’elle demande bêtement en les rejoignant. Elle reconnaît alors Constance, le «protégé» d’Abel. Si elle est paniquée, elle perçoit facilement SA panique à lui. « Oui, il faut qu’on dégage de là, » qu’elle dit naturellement dans un langage familier comme on le lui connaissait si bien. « Je ne sais pas ce qui se passe, mais... » qu’elle enchaîne avant que des vitres ne se brisent. Arme à feu. PUTAIN, ils des armes à feu, qu’elle a le temps de penser en se baissant sous le son assourdissant qui vient d’exploser non loin d’eux.

Il fallait vraiment qu’ils dégagent de là


ADASTRA pour world of shifters


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Jeu 29 Nov - 3:10


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RP commun
Panique au centre commercial
Tout commence, et tout aurait du finir au milieu des pins. A cause d'un stupide, sublime lever de soleil, à cause d'un vol de migrateurs tardifs qui se détache sur le ciel clair et violacé. Ça fendille son coeur et il l'admire, interdit, les yeux humides de ne pouvoir l'immortaliser. Ça le surprend souvent au plus profond de la sylve, d'adorables perles de vies qu'il voudrait capturer, figer sur l'instant pour y revenir plus tard lorsqu'il aura tout le temps de s'y plonger. Et il n'a pas d'appareil sur lui puisqu'il a lamentablement éclaté le sien lors qu'une course un peu risquée ; la pellicule de son cellulaire est trop minable pour rendre grâce à l'instant et ses pupilles finiront par l'effacer. Malgré la déception cuisante il ne jure pas, spectateur aussi invisible que silencieux, décrétant simplement qu'aujourd'hui il remplacera son matériel pour ne plus se retrouver démuni. Il est si contrarié qu'il y pense toute la journée, dont les heures s'étirent à l'infini comme pour se moquer de son infortune, lui faisant miroiter une multitude de prises de vues perdues. Il est si pressé qu'à peine libéré de ses obligations il se rue vers le centre commercial, lieu hautement prisé par la plupart des mortels, dans lequel c'est tout juste s'il s'aventure une fois par mois avec l'impression d'un canon glacial apposé contre la tempe. Il ne hait rien tant que les rassemblements d'humains surexcités.

Les enfilades de magasins c'est pour lui le huis clos le plus dangereux, nerveusement le plus douloureux lorsqu'il se force à contrôler chaque pulsion et ne pas relever les regards qu'il croit tous hostiles. Aujourd'hui encore il sent les yeux glisser sur son passage et les mots l'accompagner, les groupes se séparer au dernier instant, se retenant presque du bout des doigts comme il ne fait aucun geste pour les éviter. Il joue toujours au plus têtu lorsqu'il avance en société, celui qui heurte les passants plutôt que d'esquisser le pas de côté pour se l'épargner, qui ne vacille pas mais se contente de montrer - littéralement - les crocs lorsqu'il reçoit les coups d'épaule mérités. Les voix se font plus fortes qu'à leur habitude, les visages plus fiers, plus défiants peut-être et certains brillent d'une assurance haineuse qu'il attribue d'abord à la frénésie des fêtes. Il oublie d'y prêter attention, de se poser des questions, trop pris par sa propre quête. Il oublie les derniers événements et la rage que lui cause l'agression de l'un des siens. Il ne prête attention à rien si ce n'est la boutique qu'il vient d'atteindre et dans laquelle il se hâte de pénétrer, scrutant les présentoirs à la recherche de l'objectif de ses rêves. Dans la périphérie de sa vision l'hésitation d'un employé qui esquisse d'abord un pas vers lui avant de se raviser en avisant son expression fermée lui arrache un soupir qu'il étouffe, finement amusé. Tous les mêmes, il a tendance à s'y tromper.

Il cherche un moment, caresse les appareils et essaye les modèles, manipule entre ses doigts agiles et porte à son oeil aguerri avant de trouver celui qui lui est destiné. Peu désireux de s'attarder il s'empresse d'aller le payer, s'octroyant un sourire hésitant de la vendeuse, auquel il répond sans se forcer par une grimace qu'il juge plus appropriée. Glissant ensuite le précieux bien dans la sacoche brune qu'il porte en bandoulière il ne perd pas une minute avant de sortir, ses muscles se tendant immédiatement alors qu'il rejoint la masse assez compacte des promeneurs. Il est frappé par le changement d'atmosphère, les apostrophes qui se font plus vives et les hommes à l'air soudain plus assurés. Son plexus est heurté par une forme brune et il baisse la tête, ses sourcils se fronçant malgré lui face au temps qu'il faut à l'importun pour balbutier des excuses d'ordinaire immédiates en pressant son chemin.   

La foule soudain se fait houleuse, il y a les insultes brûlantes, les hommes tout autour brusquement désireux d'incarner les monstres qu'il s'applique à voir en eux. Il y a les bousculades qui l'atteignent quand les flots devraient s'ouvrir devant lui, les grondements menaçants qu'il laisse lui-même échapper sans s'en apercevoir. Il y en a d'autres comme lui, dont les postures et les gestes les défient de venir plus près, les corps qu'il écarte pour se diriger vers la sortie. Toutes ces petites manifestations de haine banale et anodine qui sans doute contribuent à envenimer la situation et auxquelles il ne porte aucune attention. Ses sens sont en alerte et ça commence à beugler, des mots qu'il n'ose adresser à ses plus farouches adversaires, ça s'approche ça se repousse et ça semble juste vouloir en découdre. Lui passe instinctivement le bout de sa langue contre sa lèvre inférieure, l'iris brillante et les poings qui commencent à se serrer alors qu'il les sort des poches de son manteau. Tandis qu'il s'apprête à saisir par l'épaule une silhouette qui envahit brutalement son espace vital sa conscience de leader parviennent à atteindre son esprit et il suspend son geste, scrutant plutôt la foule à la recherche d'un visage familier. Quelque part ça s'est allumé à l'intérieur et il ressent pressement le besoin de s'assurer qu'aucun membre de son clan n'est là, à leur merci et potentiellement en danger.

La chevelure brune qu'il aperçoit n'appartient à aucun de ses frères et c'est d'autant plus frustrant comme les sons et l'agitation se font entêtants. Il hésite un bref instant, partagé entre le désir de leur offrir la lutte qu'il semblent tant souhaiter et celui, plus vil et plus ancien, de venir en aide à l'un des siens. C'est une défaite lorsque ce dernier l'envahit totalement et qu'il s'élance dans la direction de Melina, longeant des vitrines et repoussant sans douceur qui se dresse sur son chemin. Dans d'autres circonstances il l'aurait soigneusement évitée et il se maudit alors que son instinct est encore plus fort que lui. S'il croit fermement en la détermination et la force de caractère de l'employée du Refuge il n'est pas certain qu'ils lui seront d'une grande aide pour se sortir indemne de tels débordements. Il presse le pas pour la rattraper comme elle atteint deux hommes qu'il n'identifie pas sur l'instant, trop occupé à ramener ses avant-bras devant son visage alors que résonnent près de lui détonations, cris de panique à la limite de l'hystérie et tintements autrement plus délicats. De rares éclats de verre rencontrent ses vêtements et se fichent dans quelques morceaux de peau à découvert juste avant qu'il n'atteigne le petit groupe. Jurant à voix haute il se rapproche de sa cible qu'il vient agripper au-dessus du coude pour l'inviter à se redresser, toute douceur balayée par l'urgence et l'attirante mélodie des premiers affrontements. « Venez avec moi. » Il lance ça assez fort pour que ses deux compagnons d'infortune saisissent qu'ils sont aussi concernés qu'elle par la directive, sur son ton le plus ferme d'alpha-qui-ne-saurait-souffrir-un-refus. Dardant ses iris jaunies sur les silhouettes les plus proches, ses lèvres légèrement retroussées sur un rictus mauvais qui défie quiconque d'approcher. « Ce sont des bêtes, » crache-t-il alors que son regard glisse déjà plus loin en tentant d'établir un itinéraire pour les sortir de là.

CODE BY MAY


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Jeu 29 Nov - 22:14


Andrew Carter
Andrew Carter


INRP
ÂGE : 32 ans
EMPLOI/ETUDES : Propriétaire de l'auberge l'Eagle View
SITUATION PERSONNELLE : Célibatard
TON PSEUDO : Nadou'
AVATAR : Tom Ellis
TA DISPONIBILITE RP : 0/3 pas dispo mais tente toujours
LES CREDITS : Babine (avatar)
TU ES ARRIVE(E)... : 03/11/2018
MESSAGES : 308
JOURNAL INTIME :
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Il rumine et il continue de pester, il s’énerve et s’agace tout seul … Oh comme il aimerait être ailleurs, partout ailleurs surtout. Il a terriblement envie d’envoyer tout balader, de la repousser pour qu’elle tombe lourdement sur le sol ou alors qu’elle s’envole dans un nuage de poussière. Enfin, tout, tout mais absolument pas elle. Il s’énerve lorsqu’elle s’émerveille devant les simples petites choses qu’il accompli dans l’auberge, il ne supporte pas sa main qui glisse le long de ses épaules pour terminer sa course dans le milieu de son dos. Il attrape le poignet de la blonde en question, l’écarte de lui et le laisse retomber le long du corps de cette dernière. Ses yeux lançant des éclairs lorsqu’il la fixe. Il n’y arrive pas, il ne peut pas, il ne digère pas. Il n’arrive pas à se mettre dans le rôle, il ne peut pas s’imaginer dans quelques mois avec un louveteau dans les bras, il n’en veut pas ! Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi ce lien ? Etait-ce réellement ce lien ? La rage le faisait inspirer plus fort, expirer plus profondément, rien n’arrive à le calmer, rien ne peut le faire dans tout ce qui l’entoure en ce moment. Et pourtant c’est comme s’il se retrouvait coincé, prit au piège dans ce jeu malsain de l’amour à sens unique. Il la déteste, rien dans le comportement de cette louve ne lui inspire quelque chose de positif depuis qu’il a apprit sa grossesse. Rien ne le calme, rien à part les longues courses qu’il offre à son loup parfois en pleine nuit. Seul l’air froid lui brûlant le visage lui fait un bien fou. Alors en ce moment, avec un air chaud presque irrespirable et cette femme qui lui pompe tout son oxygène … Il sent que la crise approche à grand pas et le loup est prêt à rugir à n’importe quel moment. Par parce que les gens autour de lui l’agacent au plus au point, non, même s’ils jouent un rôle et rendrait presque le gentleman imbuvable pour qui que ce soit, c’est surtout elle, elle et encore elle ! Il la tuerait alors qu’elle prend la peine de lui montrer une énième robe dans laquelle elle serait incapable de rentrer dans quelques mois. Il lui fit d’ailleurs la remarque avec une froideur non souhaitée, elle se rembrunit un instant, sa bonne humeur enfin entamée, avant de retourner à son shopping comme si de rien n’était finalement et de foncer tête baissée vers les autres boutiques qui proposaient le centre commercial. Au grand désespoir d’Andrew qui était sur le point de la tuer.

Mais alors qu’il était sur le point de lancer une énième pique cinglante envers cette greluche déplaisante, une petite foule se rassemble, Andrew fixe un instant la chevelure dorée qui s’enfonce dans les rayons d’un magasin bien ranger avant d’en sortir pour regarder la petite troupe s’assemblée. Ses sourcils se froncèrent tandis qu’il observait attentivement de loin ce qu’il se passait. Une grimace se peignit sur son visage tandis qu’il comprenait ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux. Alors il comprit, il comprit qu’il avait enfin une échappatoire peu importe sous quelle forme elle se présentait alors. Il saisit cette chance donnée du ciel, qui, avec un peu de tact, de bon sens et de bonne parole poursuivait se résoudre par petit groupe. Sauf qu’au moment où il atteint les premières personnes, les premières détonations se font. Cohue infernale et apeurée, désormais il déploie tout son don pour calmer, apaiser, tenter de faire quelque chose pour ceux qui sont proches de lui. Certains se calment mais dans cette folie, dans cette cohue, il reconnaît alors un Alpha qui n’apprécie guère. Adiel se tient non loin, lui et sa jeunesse farouche qu’i ne maitrise pas, lui et son rôle bien trop conséquent pour un gamin de son âge, lui qui … Lui qui tient le bras de Melina. Au-delà du bonheur de voir qu’elle n’a rien, chose dont le Beta se surprend légèrement, c’est une poussée d’adrénaline qui lui fait s’écraser un poing de rage qui s’écraser dans le ventre d’un des idiots venant essayer de lui faire la peau. Au revoir le costume et la tenue impeccable, il y avait bien plus urgent. Se frayant un passage vers le petit groupe que l’Alpha formait, Andrew sentait son agacement croître en voyant la main de celui qu’il n’apprécie pas sur Melina. Celle qu’il adore provoquer … Celle qui l’amuse beaucoup également.

« Lâche-là, elle est assez grande. » Dit-il froidement en arrivant à hauteur d’Adial et Melina. Il reconnut d’ailleurs l’un de ses clients réguliers à l’auberge, une sorte de félin qui avait l’air d’être seul, un solitaire bien entendu ainsi qu’un autre solitaire qui continue de travailler pour un partenaire de l’auberge. Des balles vinrent heurter une nouvelle fois les vitres, les shifters étaient de nouveau visé … Pour le plus grand mécontentement du loup. Par instinct, il se posta immédiatement entre Adiel et Melina, forçant son don à s’ouvrir dans un spectre le plus large qu’il puisse le faire, ne pouvant s’occuper de tous, la foule est bien trop dense, bien trop paniquée et même s’il œuvre pour que le calme reprenne un minimum, il n’y a qu’une poignée de personne qui réagisse malgré l’ambiance électrique.
« Je ne peux éviter les balles mais je peux nous frayer un passage en tentant de les apaiser. » Dit-il ouvertement, parlant de ce qu’il est capable de faire, ses yeux passant de l’Alpha qu’il n’apprécie guère au reste du petit groupe dont très peu possède son estime. Pourquoi était-il là ?!

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Ven 30 Nov - 16:19


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Panique au centre commercial

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Immigrés depuis de longues années et elle-même née sur le sol de l'Alaska, la famille d'Annushka s'était faite à fêter noël en deux temps ; celui avec les amis et celui en famille qui ne prenait place que l'année d'après  entre le six et le sept janvier. C'est là que petits et  grand attendaient avec impatience la venue de Ded Moroz accompagné de sa fille Snegurochka au bord de sa belle troïka. Une période de fête et de rassemblement qui faisait du bien au cœur de la jeune femme après le dernier événement tragique qui avait coûté la vie à deux adolescents et détruit deux autres. L'enquête n'avait encore pour l'heure rien donné de concluant et l'acharnement du spécialiste à qui l'on avait confié la jeune enfant présente sur les lieux n'enchantait guère la russe qui aurait préféré être appelée pour cette affaire. Toutefois, il arrivait bien souvent, trop souvent à son goût, que l'on préfère appeler les psychologues du grand hôpital de Fairbanks...

Pour la renarde, point besoin de se précipiter dans les magasins pour réussir à trouver la perle rare à offrir. Comme chaque année, la jeune femme s'était pris à l'avance et les cadeaux de chacun attendaient déjà patiemment le grand soir où ils pourraient être ouverts. Toutefois, ça n'empêchait pas la rousse de sortir afin de pouvoir profiter de l'ambiance et des décorations de noël qui avaient fleuri un peu partout en ville. Aujourd'hui, c'était bain de foule au milieu du centre commercial de Bjermark. Certains étaient pressés, d'autres flânaient au hasard des stands s'étalant dans la galerie marchande. L'attention de la renarde fut alors attirée par les œuvres d'un artisan sculpteur qui travaillait le bois afin de lui insuffler la vie. Une pratique fort courante dans les contrée froide où le bois restait aujourd'hui encore le moyen le plus sûr de se chauffer. Un petit sourire étira ses lèvres lorsque ses prunelles croisèrent celles d'un petit renard en train de chasser dans la poudreuse. Une scène qui plut également à son alter ego. Fort bien, elle soutiendrait ainsi l'économie locale et aurait une nouvelle décoration àposer au dessus de sa cheminée.

Alors qu'elle sortait son porte-monnaie des éclats de voix se firent entendre. Sûrement encore des soûlards incapables de se tenir en public, après tout, si les fêtes étaient une période où les enfants se tenaient à carreaux, elle pouvait également exacerber le mauvais de certains plus grands. Tendant l'oreille, la renarde comprit, trop tard, qu'il s'agissait en réalité d'une rixe entre humain et shifters, le mot monstre étant beuglé plusieurs fois. C'est là que tout bascula et s'enchaîna rapidement, la foule s’agglutinant vers les sorties et piétinant tout sur son passage, le bruit des balles et du verre brisé complétant cette sombre symphonie. Pour sa part, Annushka se trouvait près d'une sortie, elle aurait pu très bien en rejoindre une, mais... pas aujourd'hui, pas encore. Mue par une profonde colère envers les imbéciles incapables d'accepter la différence, elle était  bien décidé à trouver un allié dans cette entreprise. Un seul nom lui vint en tête ; Seth Robinson. Tapant en toute hâte un message, elle ne tarda pas à trouver une grille d'aération.

Après avoir envoyé le message où elle demandait au plus vieux de la rejoindre elle profita de la confusion générale pour revêtir son pelage. Sous cette forme elle put se glisser sans mal dans le conduit d'aération où elle espérait bien trouver la salle de contrôle …
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Sam 1 Déc - 15:29


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Panique au centre commercial

avec @"Tout le monde"


Le mois de décembre était là, apportant avec lui froid sur tout l'Alaska et décorations dans les rues de Fairbanks.  Noël n'était en rien une fête qui trouvait grâce à mes yeux. Toutes ces soi-disant bonnes intentions seulement en fin d'année on se pardonne tout et on se fait des cadeaux, étaient complètement farfelues. Quand il y avait un problème avec les autres, il fallait discuter et essayer de le régler tout de suite. Attendre ne permet en général que d'empirer la situation. Enfin bon, le seul gros avantage de cette période était les plats préparés pour l'occasion, dont les effluves alléchaient bien nos narines. Quoi qu'il en fut, je n'allais pas m'arrêter d'aller faire mes courses sous prétexte que cette ambiance ne me plaisait pas. En plus, pour être tout à fait honnête, je la percevais plus tendue que les autres années à cause de l'attaque contre l'un des nôtres et les trois morts de leur côté. Pouvoir dissimuler son aura aurait permis à tant de Shifters de se fondre dans la masse. Mais la nature ne nous avait pas offert ce don.  

Une fois à l'intérieur du centre commercial, il ne m'est pas compliqué de me repérer au vu de ma grande taille. C'est ainsi que je traverse le hall, constatant que le monde est au rendez-vous. Il y beaucoup de visages que je connais pas, néanmoins je distingue le lion bien plus en avant avec sa démarche timorée. Bien entendu, il n'est pas question de me manifester vu le fiasco de la dernière fois. Avançant à un bon rythme, j'entre dans le magasin qui m'intéresse afin de chercher les derniers livres que j'avais commandé, échangeant avec le vendeur au passage. En tournant la tête un bref instant durant la discussion, Mélina passe devant la vitrine, chargée comme une mule. Ah les femmes et leur besoin impérieux de dévaliser toutes les boutiques où elles peuvent bien entrer. Reportant mon attention sur mon interlocuteur, je m'acquitte de ma note, récupère le sac et lui souhaite une bonne soirée. Une fois dehors, un besoin pressant me prend. C'était bien le moment ma vessie tient…

Me voilà donc dans les toilettes à me laver consciencieusement les mains lorsque j'entends des voix qui haussent le ton dans une des allées plus loin. Ensuite, ce sont des insultes, des cris, la tension a l'air très palpable de là où je me trouve. Puis des coups de feu et le bruit des vitrines qui explosent sous l'impact des balles. Nous approchons prudemment, les sens en éveil, laissant le sac à côté du lavabo afin d'avoir les mains libres de la porte, sortons avec tout autant d'attention et, une fois dehors, appuyé contre le mur, la situation devient déjà plus visible. Des extrémistes… Nos babines se retourneraient presque sous l'aversion que ces déchets éveillent en nous. Rapidement, notre regard cherche les nôtres dans la foule paniquée qui tente de sortir par tous les moyens. Plus loin, je finis par sentir l'aura reconnaissable d'Adiel, il a l'air d'avoir regroupé d'autres Shifters dont Andrew.  C'est là que mon téléphone vibre dans ma poche, un message de la renarde. Tiens elle aussi est entre ses murs, au moins elle n'a pas froid aux yeux. J'accepte sa proposition en y répondant, attendant de ses nouvelles prochainement. Ensuite, c'est à Adiel que mon prochain SMS s'adresse, afin de le prévenir de ma présence, sans rentrer dans les détails. Nous avons l'habitude de travailler ensemble pour ce genre de choses, il saura quoi faire tout seul.

À ras le sol, c'était assez compliqué d'avoir une vue d'ensemble, il me fallait pourtant distinguer leur nombre, le type d'armes, leur stratégie. C'est ainsi que nous montons les escaliers, prêt à en découdre à n'importe quel moment. Il ne me faut que quelques minutes afin d'établir une stratégie, l'habitude d'être un premier lieutenant. Les armes à feu se devaient d'être prises très au sérieux, nous n'étions pas à l'abri des balles. Mais l'un d'entre eux est un peu à la traîne, il se pourrait que ce soit intéressant de le rendre hors-service. Redescendant les escaliers, je pénètre dans un magasin qui n'a plus de vitrine, profitant des rayons pour me changer en puma et raser le sol. Bientôt, leur sang allait couler.



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Sam 1 Déc - 16:36


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panique au centre commercial

quand la réalité nous rattrape


C'est en effet la panique générale. On ne sait plus distinguer qui est qui, qui fait quoi ni où il faut courir pour éviter les balles ou les quelconques attaques. Ils ont bien choisi leur jour pour "faire effet", le centre commercial n'est jamais autant bondé que pendant les fêtes de fin d'année - tout le monde le sait. A ce stade de la situation, personne ne sait si l'attaque a été préméditée par des extrémistes, ni si les shifters ont lancé le premier coup d'envoi.

Une journée en enfer prend alors tout son sens - les balles brisent plusieurs vitrines, ici et là, et atteignent parfois des cibles au hasard. Les cris sont perçants, déchirants et renforcent la peur. Si certains vont à l'abri et tentent de s'enfuir par tous les moyens, d'autres - plus téméraires et courageux - tentent de prendre les choses en mains. Radicalement.

Le sang coule, et ne semble pas prêt de cesser de couler.



les petites règles


Vous voilà tous réunis, ou presque ! Il faut fuir, OUI. Il faut aider, ÉVIDEMMENT ! Il faut répliquer, SANS NUL DOUTE. Vous êtes pris en chasse et, bien que les shifters soient nombreux, les extrémistes présents vous surpassent et ils sont leurs armes avec eux - ce qui n'est pas négligeable.
Alors faites gaffe à vos fesses, une balle peut très bien vous atteindre... OUPS. Heureusement, vous êtes un habitué de la douleur et vous guérissez plutôt vite. Ou pas.
Comment distinguer les extrémistes de ces humains qui n'ont fait que vous soutenir et vous aider jusque-là ? Le parviendrez-vous ?
Si vous avez des questions, n'hésitez pas à mpotter @Melina Clarke ou @Andrew Carter  cute


ADASTRA pour world of shifters


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Lun 3 Déc - 18:02


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Panic at the mall
constance ft. the world



La foule, les bruits, la panique, tant de choses que tu devrais ignorer mais tu n’y arrives pas. Tes gestes sont maladroits alors que tu tentes dans une précipitation désordonnée, de ramasser tes affaires qui se sont étalées au sol comme ta contenance s’est écrasée gaiment. Dans ta main gauche, tu sers avec entêtement la petite décoration que tu as sauvé par deux fois déjà, protégée bien trop peu tu en as peur, par ce fin papier kraft dans lequel elle est enroulée. De l’autre main, tu attrapes presque à tâtons tes biens en espérant qu’ils ne se soient pas enfuis trop loin. Tu essaies de ne pas entendre dans ton dos le ton qui monte et les voix qui s’’élèvent, tu essaies d’en faire abstraction comme on t’a proposé de le faire depuis des années, comme on t’a souvent dit d’ignorer les murmures mais même ceux là, tu les as toujours entendu malgré toi. Ce brouhaha là s’apprête à t’écraser sois l’angoisse qui monte en toi avec la folie d’un cheval au galop.

« Je vais t'aider... » L’espace d’un instant, le monde s’arrête, le bruit aussi. Tu te figes comme l’animal pris en flagrant délit, et il te faut tourner tes yeux d’ambre au fines pupilles en amande pour le voir, ce visage que tu ne connais pas bien mais que tu as déjà aperçu. Cet homme là vient parfois au ranch, Abel le connait et semble l’apprécier: tu ne l’as jamais trop côtoyé, mais tu décides d’en faire de même. C’est presque un soulagement d’ailleurs. Tu attrapes avec des doigts malhabiles le litre de lait qu’il te tend, celui qu’il te manquait, et tu t’empresses de le remettre dans le sac duquel il s’est échappé. Il ne te laisses pas le temps de parler qu’il suggère de s’éloigner. Il a sans doute raison, et tu t’apprêtes à accepter de le suivre mais le flot de la foule grossit et c’est lui qui prend le pas sur ton attention. C’est qu’il t’en faut à toi, de l’attention, pour ne pas faire de bêtise, pour ne pas te blesser ou simplement pour ne pas te perdre. Tes lèvres tremblotent comme pour tenter d’exprimer quelque chose, un remerciement sans doute, mais c’est un sursaut qui t’échappe alors qu’une autre voix, bien connue celle-ci pourtant, fait irruption à ton oreille. Qu’est-ce qu’il se passe? Ce qu’il se passe, tu aurais bien peur de mettre un mot dessus, mais bien plus peur encore de l’ignorer. Tous tes sens sont en alerte malgré tes tentatives de garder ton calme et c’est par ces yeux jaunes que tu vois le monde, avec ce regard d’animal en panique. Le regard de celui qui a déjà échappé à la trappe, mais que le traqueur continue de poursuivre avec sa meute de chiens qui aboient et son fusil qui canarde.

Des coups de feu. Tu aimerais t’y tromper mais personne ne pourrait te dire qu’il ne s’agit pas de ça. Tu entends les vitres céder dans une cascade d’éclats de verre et il te faut toute la force du monde pour ne pas céder à la panique, t’enfuir quitte à t’y blesser. Tu te redresses, ton dos vouté et ta tête entre les épaule presque à outrance, presque encore plus qu’à l’accoutumée, tes sacs, tu les sers contre toi d’un bras qui te supplie de lui laisser du répit tenant toujours dans ton autre main,le petit cerf de verre dans son emballage de papier. On t’a appris à gérer les situation de stress, on t’a toujours conseillé, proposé, préparé: mais les simulations n’ont jamais rien d’équivalent avec la réalité. Tu parviens toujours à t’écrouler sous ton propre poids en marchant sur une surface plane: comment espères tu seulement courir et t’enfuir dans la panique générale? Tu jettes un regard à l’égyptien et un autre à la demoiselle, comme s’ils allaient pouvoir te délester de ce fardeau avec lequel tu vies depuis toujours, tu vas devoir te débrouiller. Mais c’est là que tu le vois approcher d’un pas décidé, un peu trop à ton goût, derrière Melina. Tu t’effraies un instant, pensant qu’il puisse peut-être s’agir de quelqu’un d’hostile mais cela ne semble être le cas alors qu’il vous intime de le suivre: tous les trois.

Tu baisses la tête. Tu n’es pas de ceux qui refuseraient pareille proposition, quand bien même tu espères qu’il sait ce qu’il fait. Tu préfères tout du moins te tasser près de Salih, peut-être que cette silhouette, connue celle-ci, ne t’inquiète pas autant. Par dessus les éclats de voix, les cris et la panique, tu l’entends les traiter de bêtes… tu te souviens des mots de ton père adoptif, de ceux chez qui tu as vécu ton enfance: ce sont des bêtes. C’était votre espèce qu’ils traitaient de bêtes, et aujourd’hui… N’y songes pas. tu as d’autres choses à penser, bien assez, beaucoup trop, et en premier lieu, celle de te mettre à l’abri, de sortir d’ici. C’est là que ta voix timide se fait entendre, parce que du coin de l’œil tu l’as vu réfléchir ce nouveau venu que tu ne connais pas: « La sortie est par là… Il y a moins de monde parce que c’est une petite rue… » Tu as l’impression de bredouiller, et est-ce vraiment une impression? L’empressement, la panique, le bruit, tout est là pour te mettre des bâtons dans les roues, tout est là pour que ta dyspraxie fasse des siennes à tout moment. Tu as à peine dit cela qu’un visage pas complètement inconnu, mais pas tout à fait connu non plus vous rejoint à son tour. Tu te dis que c’est une bien étrange coïncidence que vous soyez tous ici, à cet instant, dans ce début d’émeute qui sème le doute et la pagaille dans ton esprit. Tu te sens petit, si petit, même en leur compagnie à tous, et tu ignores pourquoi, une sensation comme une autre, un insécurité supplémentaire. Mais tu tentes tout de même, tu réitères ton information d’une voix maladroite, à l’intention de Carter cette fois, peut-être parce que tu le connais un peu plus que l’inconnu aux yeux d’or, peut-être parce qu’il n’a pas eu la chance de t’entendre, peu importe ce qu’ils en déduise, tu veux juste t’enfuir.  Et tu ne relèves pas les yeux lorsque tu reprend ton attention pour toi, que le regard rivé au sol, tu t’avances dans une foule bien plus dense que tu ne voudrais l’accepter. Il va vous falloir pousser le monde qui s’agglutine chaque minute un peu plus dans une cacophonie qui t’emplit d’effroi. Tu sens le souffres du coup de feu, le bruit de la foule te rattrape, et c’est un inconnu qui te heurte avec violence qui te renvoie en arrière avec force. « Sale bête » entends tu à ton égard sur son passage sans avoir même ne serait-ce que pu voir son visage. Tu n’as pas perdu l’équilibre mais il s’en est fallu de peu et pourtant tu as déjà l’impression que ta respiration est courte, affolée, haletante presque. Tu n’as pas l’âme d’un combattant, toi, tu es juste un gamin qu’on balance dans la fosse au lions depuis tout petit et tu te demandes pourquoi ça tombe toujours sur toi, pourquoi ils sont toujours là, partout, à vouloir ta peau, votre peau à tous, ceux de ce petit groupe que vous formez malgré vous entre les gens qui fuient et ceux qui attaquent.

« Eyh! » Peut-être est-ce ton regards, tes yeux qui ne trompent pas, ou peut-être est-ce juste toi, qu’il ne leur en faut pas plus pour savoir mais tu as senti cette main sur ton épaule qui t’a pris à parti avant que tu ne puisses retourner te blottir contre Salih ou Melina, celle d’un bonhomme costaud et d’apparence peu commode, en colère même si tu oses dire. Il a un accent qui le rend presque incompréhensible quand il te balance que c’est de votre faute, et qu’il te repousse un peu plus loin avec une force qui te fait presque trébucher alors qu’il n’a pas l’air de forcer. Tu as échappé un de tes deux sacs et cette fois, inutile d’essayer d’en ramasser le contenu. Lui il te scande, il vous scande que vous êtes des erreur et il n’est pas seul d’ailleurs, vous avez été remarqués. Il tente de te provoquer a grands renforts de buttées contre ton épaule mais tu ne dis rien, toi tu es une huître, tu te refermes dans ta coquille, parce que c’est comme ça qu’on t’a appris à être. Si on te frappe, tu tends l’autre joue et tu espères que ça passe.

Et tu te demandes ce qu’ils veulent. Si c’est d’autres victimes, tu as la sensation qu’ils les auront, peu importe le camp, si de camps vous pouvez parler.  
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Mar 11 Déc - 1:37


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Panique au centre commercial
Opinant pour la frêle créature ramassée qui lui indique un itinéraire d'une voix aussi assurée que son apparence il s'apprête à y mener le groupe de solitaires lorsqu'il est bruyamment interpellé. Croyant d'abord à un humain il manque de frapper pour tout préambule, et ne retient son geste qu'en reconnaissant le Beta des Yukon. Qui beugle à propos de Melina, se plaçant aussitôt comme protecteur devant celle-ci. Lui le fixe un bref instant, peinant à saisir le sens de tout ce cirque. Si les vitres n'éclataient pas tout autour, si les hurlements n'étaient couverts par quelques coups de feu il aurait mené le début d'altercation à la confrontation. Au cœur de l'agitation il se fait d'un calme détonnant, prenant de profondes inspirations pour ne pas ajouter sa petite touche au visage tant vanté d'Andrew. Ce dernier précise ensuite, dégoulinant de ce qui semble être une tartinade de défi qu'il peut se servir de ses capacités pour guider les égarés. 

Les corps se pressent de tous côtés comme si l'accalmie jusque là accordée n'avait que trop duré, leur petit îlot au milieu des flots inversés maintenant submergé. Et les contacts trop soudains avec des étrangers rompent la magie, percent la bulle de retenue aussi vite qu'elle était apparue. Ses nerfs déjà agacés par les quelques éclats de verre fichés dans sa peau se tendent plus encore, ravivant son désir premier d'en découdre. Il n'hésite plus, voyant l'arrivée importune telle une chance de se dérober, et alors qu'il s'apprête à répliquer il sent son cellulaire vibrer. Il y pense à peine que l'objet est déjà déverrouillé dans sa main, jeune bien formaté que la pire des catastrophes ne saurait empêcher d'ouvrir un message. Et celui-ci est plutôt bien tombé puisqu'il s'agit de Seth l'informant qu'il se trouve également dans les parages. Trop préoccupé par sa mission de sauvetage il ne l'a pas remarqué, et un sourire carnassier étire ses lèvres à peine le message intégré. Parce qu'il sait que le puma n'est pas de ceux qui peuvent assister à pareille provocation sans y répondre, sans chercher à en tirer le meilleur profit.

Il entreprend de lui retourner une missive presque télégraphique pour confirmer qu'il part pour le rejoindre, aveugle aux mouvements désordonnés de la foule qui l'emporte vers l'intérieur du complexe qu'une minute plus tôt il entendait quitter. Quelques coups l'atteignent dans l'empressement général qu'il n'imprime pas tout à fait, concentré sur le petit écran. Jusqu'à ce qu'un type remontant avec précipitation le courant en sens inverse viennent brusquement le heurter, projetant le téléphone au sol sans plus de cérémonie. Lui gronde, repousse l'homme sans ménagement, cherche à retrouver son bien des yeux avant de réaliser qu'il est définitivement perdu, déjà foulé par nombre de semelles paniquées. Avisant enfin autour de lui il réalise qu'il est maintenant bien plus proche des tirs que de l'extérieur et il entreprend de se frayer un chemin vers l'intérieur d'une boutique dépouillée de sa vitrine à coups de coudes et d'épaules qu'il reçoit presque autant qu'il donne. Cherchant à repérer une odeur, un éclat de fourrure ou un grognement qui lui indique la position de son aîné.

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Mar 11 Déc - 20:35


Melina Clarke
Melina Clarke

wild wolf

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ÂGE : 30 ans.
EMPLOI/ETUDES : employée au refuge -
SITUATION PERSONNELLE : Célibataire.
TON PSEUDO : shadows.
AVATAR : Alicia Vikander.
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TU ES ARRIVE(E)... : 15/11/2017
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TA SCHIZOPHRENIE : Je suis saine d'esprit pour l'heure.
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panique au centre commercial

quand la réalité nous rattrape


Tout lui revenait en bloc. Comme une gifle monumentale. Comme un coup de poing qui vous met KO. Comme un seau de glace qui vous gèle sur place. Comme le feu ardent qui vous brûle la peau. Comme un coup de poignard que l’on tourne et retourne dans votre chair. Jusque-là, elle pensait se retrouver au milieu d’une altercation ridicule et insignifiante - gênante et embarrassante tout au plus. Mais les coups de feu la tétanisent instantanément. Souvenirs d’autres coups de feu glaçants. Souvenirs d’autres cris perçants. Souvenirs d’un autre jour, d’une autre nuit. D’un autre massacre. Souvenirs qu’elle a voulu et tenté, depuis des années, d’oublier. En un instant, elle n’est plus là. Elle n’est plus au centre commercial. Elle n’est plus à Fairbanks. Elle est au Montana. Elle est dans sa volée. Elle a dix-huit ans. Elle est avec ses camarades. Et elle vit la nuit la plus sanglante et la plus terrifiante de sa vie. Nathan. Oui, elle est avec Nathan à cet instant. Pétrifiée, les muscles tendus, elle aperçoit à peine Adiel qui les a rejoints. Habituellement, elle sourit chaque fois qu’elle l’aperçoit. Habituellement, elle en profiterait pour l’asséner de questions et de demandes en tout genre, juste pour le plaisir de le voir rager sans réellement l’envoyer bouler. Habituellement, cela l’amusait. Habituellement. Mais là, rien n’est habituel. Là, la panique fait rage. Là, la peur fait rage. Là, c’est le chaos. Trop de monde. Trop de bruits. Trop de risques. Elle respire difficilement, par à-coups, et elle s’accroche à ses paquets comme si sa vie en dépendait, comme s’ils pouvaient - à eux seuls - la protéger du danger qui les entoure. Elle ne sent plus les mains qui la touchent, elle n’entend plus les voix qui lui parlent. Elle perçoit la présence d’Andrew plus qu’elle ne le voit, et alors qu’en règle générale sa présence l’enrage et la force à être sur ses gardes, aujourd’hui et à cet instant elle la rassure. Et lui permet de reprendre conscience, de revenir à la réalité.

« Tu ne peux pas... » qu’elle répond machinalement à Andrew alors qu’il leur propose de leur frayer à tous un passage à travers les balles, évoquant son don inné. Il ne le pouvait pas, tout simplement parce qu’ils étaient bien trop nombreux. Les dons avaient ça de compliqué et de malheureux, ils n’étaient serviables et extraordinaires que lorsqu’ils pouvaient se concentrer. Dans un chaos pareil, elle défiait quiconque de ne pas être perturbé. Même l’Alpha des Denali n’en menait pas large - et c’était un Alpha plutôt imposant et dangereux. Non, ici les dominants étaient les armes.

« Salih... » qu’elle murmure en se reprenant en mains, décidée à les sortir au plus vite de ce carnage. « Constance, » qu’elle enchaîne mais qu’elle l’a perdu de vue. Panique. Elle tourne, elle tourne, son regard paniqué à travers les courses perdues et les cris incessants. « Où est Constance ?! » qu’elle hurle malgré elle, ne pensant absolument pas au fait qu’elle puisse être «prise pour cible» à cet instant. Elle sent les mains d’Andrew qui ne la lâche pas et elle aimerait le rejeter avec force, comme elle sait si bien le faire, mais elle en est incapable. Puis, elle aperçoit le jeune homme apeuré à quelques pas, pris à partie par un homme. Un simple homme, mais un homme imposant et intimidant. Alors elle le rejoint, s’imposant face au tas de muscles qui s’apprête à frapper. « Sale brute ! » qu’elle scande à son tour avant que le coup ne l’atteigne en pleine face. Bien sûr, ça fait mal. Bien sûr, ça la force à reculer. Bien sûr, elle sent le goût du sang, signal d’une lèvre fendue. Bien sûr, sa fierté en prend un coup. Bien sûr, elle a envie de répliquer. D’ailleurs, elle fait face à leurs assaillants, plus nombreux à présent. Elle relâche ses paquets, car à cet instant y a plus important n’est-ce pas. Et elle sourirait presque, tant l’adrénaline d’un bon combat est alléchante malgré tout. Les métamorphes s’ennuient rapidement sans action, faut le reconnaître. Cela dit, face à des armes à feu ils sont aussi vulnérables que ces humains face à leurs griffes et leurs crocs. Cela dit, ils sont bien incapables de deviner quel animal partage leur corps. Et ça, ça c’est un avantage. Les voilà qui les entourent, qui les insultent, qui les menacent. « Crève ! » qu’on leur balance. « Pas aujourd’hui, » qu’elle rétorque hargneuse, avant qu’une arme ne soit pointée sur Salih. Pas le temps de dire «ouf» que l’homme appuie sur la gâchette. NON. Son coeur manque un battement, et une seconde, voire deux, s’écoulent quand ils comprennent que le chargeur était vide. Aussitôt, c’est l’apocalypse.

Griffes acérées, elle attaque.



ADASTRA pour world of shifters


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